Quand le chat vient dérober votre poisson, c’est au poisson et non au chat que vous lancez des pierres, n’est-ce pas ? […].
Au village, une jeune fille se laisse séduire par « un qui revient de métropole ». C’est un crime ! Elle sera lapidée. La dessus, le père et l’ex futur beau père sont bien d’accord ! Il faut organiser, comme il se doit, une représentation punitive exhortant à la soumission les femmes spectatrices et, consacrant comme le veut l’usage, le fait que le corps de la femme appartient à l’homme. OUI MAIS… c’est sans compter sur l’intervention de la sœur ainée (féministe ce serait beaucoup dire) en tout cas émancipée qui, aidée du jeune amant déploiera mille stratagèmes pour déjouer la sentence.
La pièce enchaîne les quiproquos, mêle le tragique au burlesque, la poésie et le trivial, c’est truculent, haut en couleurs, sauvage et terriblement humain. Selon les comédiens guyanais issus du Théâtre École Kokolampoe, aujourd’hui professionnels, la langue d’Akakpo est proche des langues de Guyane, c’est à dire le créole, les langues bushinenguées… Or Gustave Akakpo, a écrit sa pièce dans le français parlé au Togo avec des tournures africaines, des inclusions de nombreux proverbes et des images en ribambelles étourdissantes.
Avec
Scénographie
Lumière
Santini Afonsoewa
Costumes
Antonin Boyot-Gellibert
Production
Centre dramatique Kokolampoe, Scène conventionnée d’intérêt national – mention Art et Création, Saint-Laurent du Maroni – Guyane
Cie KS and CO, compagnie conventionnée
Soutiens
Le Centre dramatique Kokolampoe et la Cie KS AND CO sont soutenus par le ministère de la Culture – Dac Guyane, le ministère de l’Outre-mer, la Mairie de Saint-Laurent du Maroni, et la Collectivité Territoriale de Guyane.