« Vous ne voyez donc pas comment y a tout le temps des gens qui s’arrachent eux-mêmes la peau »

Tard, le soir. Dehors, pluie et vent : prélude aux grandes frasques de la tempête attendue pour le petit matin.

A l’intérieur, dans le bar désormais vide : la patronne et le videur. Tous deux s’épient. Se cherchent. Se perdent. Se trouvent.

Dans l’expérience d’une parole qui, au premier point du jour, les achemine vers leur part intime, leur part de failles et de silence à démêler, pour que l’amour, en son miracle, une fois encore, devienne possible.

Le patron est le troisième volet d’une trilogie théâtrale (La nuit caribéenne, Un anniversaire, Le Patron) ; consacrée à l’errance noctambule de personnages en quête de leur rédemption.